La carte FreeSoC2 de SparkFun utilise le microcontrôleur Cypress PSoC® 5LP. Elle est en quelque sorte un modèle hybride. Large exactement comme l’Arduino Uno, elle peut donc accueillir les shields standard. Elle peut aussi être programmée à partir de l’environnement de développement intégré (EDI) de l’Arduino, mais pour tirer parti de tout son potentiel, c'est le Cypress PSoC® Creator™ IDE qui permettra d’accéder à toutes les ressources du microcontrôleur pour créer des applications.

La carte FreeSoC2 de SparkFun utilise le microcontrôleur Cypress PSoC® 5LP

Le circuit imprimé à quatre couches mesure environ 12x5,4 cm. Le nom des broches des connecteurs est imprimé sur le circuit (celles qui sont compatibles avec l’Arduino ont deux dénominations). Le schéma du circuit de la carte de SparkFun identifie les composants, les connecteurs et les cavaliers, mais tout n’est pas repris sur le circuit imprimé. Des emplacements sont prévus pour un quartz de 32 kHz, si votre application utilise l’horloge en temps réel, et pour un quartz pour l’horloge du µC, si une temporisation plus précise est nécessaire ainsi que des emplacements pour d’éventuels condensateurs de charge pour les quartz.

Quatre sources d'alimentation possibles

Quatre possibilités pour l’alimentation : via le connecteur micro‑USB Target, si on utilise l’EDI de l’Arduino ou si une application utilise le bus USB ; via le connecteur micro‑USB Debugger, si on utilise l’EDI de Cypress ; via une alimentation séparée de 2,5 à 12 V (il est conseillé de rester proche de 5 V), pour laquelle un connecteur est prévu ; ou via une batterie connectée à des plots de soudure sur le circuit imprimé. Des diodes Schottky protègent le circuit contre les inversions de polarité ; l’alimentation via les plots de soudure permet de les contourner, si la chute de tension est inacceptable (j'ai relevé 0,3 V en service sur ma carte). En retirant un pont de soudure, on pourra aussi isoler une batterie dont la tension est inférieure à 4,7 V.