Multiplier par 1000 le nombre de capteurs environnementaux dans la ville en faisant participer les citoyens à la mesure environnementale et les associer d’une manière directe à la construction d’une ville durable, voilà l’objectif du projet « Montre verte / Citypulse ».

La « montre verte » est un objet familier, qui comporte une montre, un GPS, un capteur d’ozone et un capteur de bruit. À intervalles réguliers ou bien à la demande de son porteur, la montre prend des mesures et les enregistre. L'utilisation de capteurs nécessairement légers et sans maintenance ne permet qu’une précision limitée, mais suffisante pour savoir si la qualité de l'air est, par exemple, « bonne », « correcte » ou « mauvaise ».

 

Le dispositif est complété par un téléphone mobile, sur l’écran duquel une application Java embarquée permet de visualiser les niveaux de bruit et d’ozone mesurés par la montre sous la forme d’un œil dont la couleur de la pupille varie en fonction de la qualité de l’air, et celle de l’iris en fonction du niveau de bruit. Par Bluetooth via le téléphone mobile, la montre communique ses mesures à une plate-forme commune et ouverte Citypulse, soit en temps réel, soit le soir par synchronisation. Les données restent strictement anonymes et peuvent être exploitées librement, par exemple pour être projetées sur des cartes.

 

Trente prototypes de la montre verte seront testés par des habitants du deuxième arrondissement de Paris (Quartier Numérique) et dans le cadre de Futur en Seine, par des collégiens et lycéens de Montreuil (Maison Populaire), des chercheurs à la Cité des sciences et les visiteurs de la wikiplaza, place de la Bastille. Les cartographies réalisées à partir des données captées par ces beta-testeurs de la montre verte seront consultables sur le site du projet.