1ère partie : présentation & déballage
Je possède quelques centaines de tubes, souvent d’origine inconnue et sans marquage, et j’ai toujours rêvé de posséder un vrai lampemètre. J’ai bien un testeur tout simple, un Heathkit TC‑2P, de 1962, dont je vous ai déjà parlé dans la rubrique Rétronique d'Elektor 12/2004), mais il se contente de quelques tests élémentaires : p. ex. émission de la cathode et état du filament de chauffage, ce qui n’autorise en fait qu’un sommaire bon, pas-bon pour le tube testé.

J’ai recherché un appareil plus évolué, comme ceux proposés naguère par Neuberg, AVO, Fluke, Tektronix ou Hickok. Ils sont imposants, avec de nombreux boutons et des galvanomètres, rares – même dans les brocantes – et leur possesseur ne s’en débarrasserait pour rien au monde (cherchez donc sur eBay, et vous comprendrez !). J’ai cessé de rêver et commencé à chercher un remplacement moderne.

Ce que je veux :
  • Mesure du facteur d’amplification (mu) et de la transconductance (gm) du tube, et courbes caractéristiques à partir de résultats objectifs de mesures
  • Sécurité totale des manipulations (hautes tensions !)
  • Tous types de tubes (octal, noval, etc.).
  • Appariement du facteur d’amplification de deux tubes
  • Test de la microphonie
  • Détermination (non destructive) du type de tube
  • Tri de tubes sur la base des caractéristiques du fabricant
 
Ce que je ne veux pas :
  • Test « bon, pas‑bon » automatique
  • Façade années 60, avec boutons et interrupteurs énormes et boîtier en acier
  • Système compliqué à microcontrôleur
  • Transformateur secteur spécifique avec une demi-douzaine de secondaires
  • Toute négligence dans la sécurité des interfaces testeur et ordinateur
  • Avis subjectifs d’audiophiles puristes