Des projets d’amplificateurs de puissance simple, il y en a tant et plus. La plupart sont en classe AB ou B. Nous vous présentons ici un projet extrêmement compact en classe D à alimenter éventuellement par 4 piles AA. Comme il dispose d’un rendement particulièrement élevé, il est capable d’arracher pas mal de décibels d’un haut-parleur. L’étage final d’amplification décrit ici n’est pas un ampli analogique classique, mais bien une exécution numérique qui fait appel à la MLI, la modulation de largeur d’impulsion, souvent dite PWM. Par souci d’honnêteté, annonçons d’emblée que la distorsion n’est pas négligeable, on n’est pas dans la hi-fi ni dans l’audio haut de gamme. Et pourtant, sa sonorité vous rappellera peut-être celle, si chaude, du bon vieux tube.