Relais éco-énergétique

idée : Michael A. Shustov (Russie) & Andrey M. Shustov (Allemagne)

Les circuits à relais décrits ici peuvent être connectés en série avec une charge (lampe) et une série de boutons poussoirs fermés au repos. Lorsque l'un de ces interrupteurs est actionné, la lampe s'allume pendant un certain temps. Une fois ce temps écoulé, la lampe s'éteindra automatiquement.

Cela ressemble un peu au circuit classique du va-et-vient bien connu parce qu'il nous permet d'allumer la lumière dans une cage d'escalier ou d'un couloir en appuyant sur un bouton, et de l'éteindre en appuyant sur un autre bouton. À ceci près que les circuits décrits ici s'éteignent automatiquement et sont en principe beaucoup plus économes en énergie.

Variante 1
La première variante (fig. 1) n'est pas difficile à comprendre. Le circuit alimenté par une source de 12 VCC (batterie, bloc d'alimentation) est à la porté d'un débutant qui pourra l'assembler en toute sécurité. Immédiatement après la mise sous tension du circuit, le condensateur C1 est chargé par la lampe LA1 et la diode D1 à travers les boutons-poussoirs S1...Sn fermés au repos et montés en série (nous n'en avons dessiné que trois). La lampe restera allumée pendant un certain temps. La LED1 indique que le circuit est armé.
Pour info : l'intensité du courant qui circule dans la lampe au repos est trop faible pour qu'elle s'allume.
 

Figure 1

Dès que l'un des poussoirs est actionné, le courant ne peut plus circuler dans C1 à travers D1. La base du transistor T1, maintenue au potentiel + de l'alimentation par l'intermédiaire de la lampe, est maintenant mise à la masse par la résistance R1 et la LED1. Résultat : le transistor conduit et le condensateur C1 se décharge vers la masse à travers la bobine du relais. Le relais est excité et, à travers le contact du relais, il circule maintenant un courant d'une intensité suffisante pour maintenir la lampe allumée. Le courant de charge de C1 est interrompu.

Après un certain temps, la décharge du condensateur est telle que le relais ne peut plus rester excité. Le contact du relais s'ouvre et la situation initiale est rétablie (à supposer que le poussoir n'est pas maintenu enfoncé).
 
Pour la durée t pendant laquelle la lampe reste allumée, la relation approximative suivante s'applique :

t = 0,67 x Rrelais x C1         [secondes, ohms, farads].

La bobine du modèle de relais mentionné dans le schéma présente une résistance de 1050 Ω ; pour un modèle G6DS, elle est de 1200 Ω. Avec ce deuxième modèle de relais et un condensateur de 68.000 µF, la temporisation sera de l'ordre de 40 s.
La valeur de R1 doit être choisie de telle sorte que le courant à travers la LED1 soit d'une intensité juste assez grande pour qu'elle s'allume faiblement. La valeur mentionnée dans le diagramme suffit généralement, mais il y a une marge d'expérimentation.
 
Attention : ce circuit ne doit PAS être utilisé pour des lampes branchées sur le secteur !
 
À la semaine prochaine pour une autre variante que nous étudierons ensemble !