La simple évocation de leur nom suscite une moue de réprobation chez nombre d’électroniciens élevés aux semi-conducteurs et aux microcontrôleurs. Pour eux, les relais électromécaniques sont des dinosaures. Ces composants sont certes anciens, mais restent bien présents aujourd’hui et leurs performances ne cessent de s’améliorer. C’est là une excellente nouvelle car les relais demeurent irremplaçables dans nombre d’applications, surtout dans des fonctions particulières, telles celles par exemple des relais bistables.

Utilisés en particulier dans les produits dits blancs (électroménager) ou bien encore dans les compteurs électriques intelligents, de tels relais sont disponibles par exemple chez Panasonic qui vient d’étoffer sa gamme de relais de puissance de la série DW.

Capables de commuter jusqu’à 8 A sous une tension de 250 V alternatifs, ces relais bistables ne consomment que 200 mW pour les versions à une seule bobine et le double pour les versions à deux bobines.

Une distance de 6 mm entre les contacts et la bobine, une rigidité diélectrique de 6000 V et une résistance aux ondes de choc de 12.000 V les rend quasiment indestructibles, et en tout cas nettement plus performants sur ces divers points que leurs homologues statiques, à coût et encombrement égal bien entendu.

En effet, malgré ces performances dignes de l’électronique de puissance, ces relais prennent  tiennent dans un boîtier de seulement 24 x 10 x 19 mm.