« Pourquoi ça marche pas ? » Telle est la question que tout amateur de microcontrôleurs s'est posée au moins une fois dans sa vie...  Cette question-là et quelques autres : « Où est le défaut ? Ma routine d'interruption prend-elle trop de temps ? Mais pourquoi diable est-elle si lente ? », etc.

Je passe sous silence les jurons orduriers qui suivent lorsque la solution ne vient pas.

Vous n'avez pas d'oscilloscope ? Voici une idée... comment dire ?… lumineuse pour vous aider à dépanner votre montage.

 

Souvent on utilise des LED pour obtenir une indication visuelle de ce qui se passe dans les entrailles du micro, mais, passé une certaine vitesse, nos yeux ne nous sont plus d'un grand secours. C'est sans compter sur l'imagination et l'astuce de certains électroniciens [2] : si vos yeux ne peuvent plus rien discerner dans le clignotement rapide, mais ô combien riche d'information de votre LED, il suffit de demander à votre appareil photo.

 

En prenant une photo avec une durée d'exposition (suffisamment) longue tout en imposant un mouvement de translation à l'appareil, on obtient des informations très utiles. Imaginez par exemple que votre montage utilise une carte SD dont l'activité est indiquée par une LED. Il vous suffit alors de comparer la longueur des lignes lumineuses sur la photo, produites par le clignotement de la LED, avec la longueur des intervalles entre ces lignes. Si les lignes sont longues par rapport aux intervalles, c'est que votre routine d'accès à la carte SD n'est peut-être pas optimale et que c'est sans doute là qu'il vous faudra améliorer les choses. CQFD.

 

En somme, le principe utilisé est celui de l'oscilloscope à ceci près qu'au lieu d'avoir un écran fixe et un faisceau lumineux qui se déplace, nous avons ici un faisceau immobile et c'est l'écran qui se déplace !