Après avoir été le premier fabricant mondial de microcontrôleurs avec son emblématique famille des PIC 16, Microchip a fait évoluer son offre, tant vers le haut avec les PIC 18, 24 et 32, que vers le bas avec les petits PIC 12 et les minuscules PIC 10, dont certains sont disponibles en boîtier à seulement six pattes.

Utilisés essentiellement pour remplacer de la logique, même si leur puissance leur permettrait d’aller au-delà, ces microcontrôleurs risquent de se voir encore plus souvent confinés dans cette tâche avec la commercialisation des PIC 10F320 et 322.

Outre les ressources classiques que l’on rencontre aujourd’hui dans tout microcontrôleur digne de ce nom, les PIC 10F320 et 322 sont dotés d'une cellule logique configurable (Configurable Logic Cell).

Programmable comme toutes les autres ressources internes au travers de registres de configuration, ce sous-ensemble dispose de huit entrées qui peuvent bien sûr provenir de l’extérieur mais aussi de l’intérieur, que ce soit des périphériques, des horloges et même des bits de certains registres.

Ce CLC est capable de se comporter avec ces signaux comme n’importe quel opérateur logique ET, OU, NON ET, NON OU, OU exclusif et enfin NON OU exclusif ainsi que comme n’importe quelle bascule de type RS, D ou JK. Dans ce dernier cas, n’importe lequel des signaux d’entrée peut être affecté à n’importe quelle fonction de la bascule (horloge, entrées D, J ou K, entrées de remise à zéro ou de remise à un).

Des générateurs de signaux, et même un capteur de température intégré, complètent ces « petits » PIC qui, pour paraphraser une publicité célèbre, ont tout des plus grands.