Un rotor flottant dans un moteur électrique économise l’énergie. Mais le maintien magnétique du rotor à sa place exige un système complexe de capteurs. Des chercheurs de l’université technique de Vienne ont trouvé un moyen d’y arriver sans aucun capteur.

Les paliers flottants comptent de nombreux avantages dans les machines tournantes. Ainsi, dans les systèmes de stockage d’énergie à volant d’inertie, il importe que les pertes par frottement soient minimales. Les pompes à vide et les moteurs ne peuvent atteindre de très hauts régimes qu’avec des paliers flottants, avec lesquels il faut stabiliser la position du rotor au moyen de régulateurs électroniques, sans quoi, il risque d’y avoir un contact métal contre métal dans le palier, avec pour conséquence un atterrissage destructif. Le surcoût d’un système de capteurs pour ce positionnement électronique est malheureusement élevé. Les chercheurs sont partis de l’idée que les électroaimants utilisés pour le positionnement pouvaient aussi servir de capteurs : le courant dans ces solénoïdes dépend en fait de la position du palier. Ils ont alors construit un modèle capable de calculer exactement la position du rotor à partir de ce courant.

Les chercheurs ont installé un prototype qui fonctionne sur leur stand (E10, hall 13) à la Foire de Hanovre qui se tient du 13 au 17 avril 2015.

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LES MOTEURS ÉLECTRIQUES EXPLIQUÉS AUX ÉLECTRONICIENS

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