Les ampoules électriques sont des voisines gênantes, car pour émettre de la lumière, elles doivent s'échauffer fortement. Ces températures très élevées sont mortelles pour tout ce qui se trouve autour. Il n'est donc pas question de monter des ampoules sur des puces. À moins d'utiliser le graphène, matériau aux ressources toujours étonnantes.

En effet, on est parvenu à intégrér à une puce un filament de graphène épais d’un atome seulement. Lorsqu'un courant électrique le traverse, il s'échauffe suffisamment pour émettre de la lumière. Le graphène ne fait pas fondre la puce parce qu'il est un mauvais conducteur de chaleur. La température confinée au centre ne fragilise pas les extrémités ni le bord, ce qui évite la détérioration de la puce. De plus, à haute température, le graphène reste stable. Cette technique va permettre de résoudre des problèmes qui ont entravé les progrès de sociétés comme Intel, dont les sources de lumière les plus avancées ne sont pas intégrées.

D'autre part, la lumière obtenue avec du graphène, est peu onéreuse, car sa structure est relativement simple. Un éclairage au graphène flexible et transparent peut être facilement incroporé à une fenêtre ou à un mur. Encore mieux, la lumière émise avec du graphène peut être utilisée pour créer des téléphones et tablettes flexibles et transparents. La lumière obtenue avec du graphène va transformer les puces dans nos ordinateurs et téléphones, qui traiteront l'information avec la lumière, donc plus rapidement, sous une forme plus compacte et avec une consommation d'énergie moindre.