Votre semi-conducteur, à point ou bien cuit ?
sur
Récemment ElektorHebdo présentait ici l’amplificateur d’instrumentation commercialisé par la société Analog Devices, capable de fonctionner jusqu’à une température de 210 °C. Si un tel circuit reste tout de même l’exception tant est délicate la réalisation d’un amplificateur d’instrumentation performant, il n’est cependant pas le seul semi-conducteur à tutoyer les températures extrêmes.
En effet, si vous avez besoin d’un 555 qui « monte » à plus de 200 °C, ou bien encore d’un 7400 qui descend à -50 °C vous pouvez toujours contacter la société CISSOID. Peu connue du grand public qui, il faut bien le reconnaître, n’a que rarement à se préoccuper de températures extrêmes, cette société belge est par contre bien présente dans les milieux aéronautiques, militaires et de l’exploration pétrolière.
Ses services consistent en effet à produire sur demande des « circuits intégrés de l’extrême » capables, selon le cas, de fonctionner dans des plages de températures de -55 °C à + 225 °C.
Il peut s’agir de circuits originaux, développés sur spécifications des clients mais, le plus souvent, la société va « durcir » (c’est le terme consacré) des circuits intégrés classiques afin de leur permettre de fonctionner dans des plages de températures inhabituelles.
Aussi le catalogue de CISSOID est-il des plus variés : on y trouve aussi bien des régulateurs de tension linéaires que des amplificateurs opérationnels, des convertisseurs A/D et D/A ou bien encore des opérateurs logiques.
Discussion (0 commentaire(s))