Un simple générateur de bruit opérant dans la plage des fréquences audio permet de vérifier rapidement un amplificateur ou une enceinte. Autrefois, la source de bruit était le plus souvent la jonction base-émetteur d’un transistor. Nous sommes à l’ère du numérique, il existe désormais d’autres solutions.

  Registre à décalage à rétroaction linéaire
Les bits de sortie du registre forment une suite aléatoire, mais aléatoire en apparence seulement puisque la valeur de ces bits a bien sûr une cause déterministe (il manque ici un élément physique vraiment aléatoire, p. ex. une jonction B-E). Pour un compteur ou un brouilleur (scrambler), cette suite de bits convient pour représenter un nombre (pseudo-) aléatoire. Ce flux binaire contient toutefois également différentes fréquences discrètes allant jusqu’à la moitié de la fréquence d’horloge. Lorsque la chaîne comporte 8 étages et que son comportement peut être représenté par un polynôme primitif (ici de la forme 1+V8+V6+V5+V4), il est possible de produire 28–1 fréquences différentes. Le degré n du polynôme associé à un générateur de bruit doit donc être élevé si l’on veut obtenir un spectre équilibré. La théorie et les mathématiques de cette technique sont expliquées sur Wikipédia [1].