Des roues de loterie, vous en avez déjà vu à la télé, à la fête foraine ou en réunion de bienfaisance. Pour tenter votre chance, d’un bon coup, vous lancez la roue dans l’espoir qu’elle s’arrêtera sur la bonne case. Cette roue-ci demande moins de force, elle est d’ailleurs dépourvue de pièce mobile.

Ne confondons pas avec La roue de la Fortune, la peinture mythologique d’Edward Burne-Jones exposée au musée d’Orsay :
l’implacable déesse Fortune qui fait front aux humains, vient les chercher et les écrase. Il y a de meilleures fortunes dans la vie ! Une bonne fortune, en voici une, son titre s’inspire d’une émission basée sur un jeu télévisé dont les origines, en France, remontent à 1986. Les Pays-Bas ont emboîté le pas en 1990 et l’émission y fait toujours un tabac. Voyons d’abord comment fonctionne la roue originale. C’est un grand disque lourd, dont le flanc est divisé en cases qui affichent des points, des montants ou des symboles. Le joueur doit donner un élan à la roue qui va tourner pendant un certain temps en faisant défiler les cases devant un index, de moins en moins vite avant de s’immobiliser.