En pratique 1/2

5. D’abord, SmartScope décode
le protocole du bus I2 C pour en extraire les données
qui, ainsi recueillies, passent dans un autre décodeur,
fait maison, pour rendre les valeurs intelligibles.

Il est temps de brancher cet instrument et de le mettre vraiment à l’épreuve. J’ai commencé par la version sur PC et là, déjà j’ai dû changer mes habitudes. Au début, on a fréquemment recours au menu d’aide ou bien on essaie de découvrir tout seul une fonction particulière. Il faut un certain temps pour pouvoir utiliser le programme les yeux fermés, ce qui n’est évidemment pas le but devant un oscilloscope. Avec la tablette, tout va quand même plus vite, on se rend bien compte que le logiciel a été pensé pour l’écran tactile. Dans ces conditions, quelques minutes suffisent à se familiariser avec l’instrument et il est beaucoup plus simple de passer aux essais.

Dans un cas comme dans l’autre, il saute aux yeux que le SmartScope réagit vite, les sensations sont les mêmes qu’avec un oscilloscope traditionnel, tandis que sur de nombreux appareils USB, on remarque un certain retard dû au traitement du signal et à sa reproduction sur l’ordinateur. Ici, on n’aperçoit rien de tel, c’est instantané. On peut aussi modifier les échelles de temps et de tension par des mouvements de deux doigts ou avec la roulette de défilement de la souris, alors simultanément, les divisions de l’échelle s’adaptent vers des valeurs arrondies. Il est même possible d’obtenir des échelles de tension différentes pour chaque signal analogique d’entrée.