La réalisation d’un véritable nez électronique autonome sera bientôt possible grâce à un nouveau capteur de gaz, extrêmement sensible et économe en énergie, développé par les centres de recherche IMEC (Belgique) et Holst (Pays-Bas). Le dispositif contient plusieurs détecteurs de gaz différents qui permettent ainsi la reconnaissance des empreintes odorales de certaines matières. Le nez électronique pourra servir pour surveiller la qualité de vin ou de fromage, mais, selon les chercheurs, il pourra aussi être utile pour diagnostiquer des maladies comme le cancer du poumon ou l’asthme.

 

Le capteur possède une matrice de minuscules ponts vibrants, couverts chacun d’une fine couche d’un polymère différent. L’ensemble est ainsi capable de reconnaître certaines mélanges de gaz. Les couches de polymère sont imprimées sur les ponts avec une imprimante à technique de jet d’encre. L’absorption de gaz par la couche polymère d’un micropont change la fréquence de vibration du pont, changement qui est mesuré par un capteur piézoélectrique.

 

Les détecteurs de gaz actuels ne sont pas adaptés à un nez électronique autonome en raison de leur consommation élevée et leurs capteurs (résistifs ou à cristaux de quartz) relativement gros qui ne peuvent pas être miniaturisés davantage.