Non, Elektor ne vous dit pas tout ! Si vous êtes abonné, vous l’avez vu dans le numéro d’été, si vous suivez les nouvelles d'ElektorHebdo sur le site, vous ne l’avez probablement pas raté non plus… il est temps de passer à la TNT. Dans son nouveau livre, ELEKTOR fournit toutes les informations nécessaires à ce sujet. Toutes sauf une ! Que faire de votre antenne satellite ?

Que vous habitiez en maison individuelle ou un appartement avec balcon, je vous propose le moyen de recycler votre parabole, pas vraiment décorative dans son usage de base mais plutôt élégante dans ses nouvelles fonctions : un bassin pour les oiseaux

Démantibulez la parabole et ses accessoires et commencez par un bon coup de nettoyage. Quatre vis à tête fraisée d'un diamètre légèrement inférieur aux trous de fixation vont recevoir chacune un petit bout de tube plastique transparent, pas trop long, pour pouvoir engager l'écrou correspondant. Enfiler chaque vis ainsi gainée dans les trous de fixation et serrer les écrous pour réaliser un joint étanche.

 

Selon l'emplacement qui recevra la parabole, choisissez pour la peindre une couleur qui lui permette de se fondre dans le paysage. Peignez surtout la partie concave, qui reste visible. Si l'autre face l'est aussi, il est peut-être utile de la peindre également.

 

Une fois la peinture sèche, choisissez un endroit dans le jardin ou sur le balcon où vous pourrez la poser sans qu'elle gêne ou dépare. Si vous confectionnez un support, veillez à l'horizontalité.

Remplissez votre parabole d'environ dix litres d'eau fraîche et contrôlez l'étanchéité des joints de fortune. Pour faire rocaille, deux ou trois pierres plates peuvent être déposées au centre. Vos hôtes apprécieront.

 

Vous voilà en possession d'un magnifique bassin où des bandes d’oiseaux du matin (et les autres) viendront boire et se baigner pendant la saison chaude, et vous régaler d'un spectacle matutinal gratuit, sans pub et sans bêtises. Pour la saison froide, pensez à tiédir l'eau très légèrement, car c'est au plus fort de l'hiver, quand tout est gelé, que nos amis ailés souffrent le plus de la soif.

Yves Masquelier