Moins de 100 € par voie pour l’oscilloscope DS1054Z.
Le boîtier robuste est muni à l’avant de deux plots escamotables. À l'arrière, en plus de la fiche pour le cordon du secteur, il y a un connecteur USB et LAN et une sortie de déclenchement pour les mesures en série. Le ventilateur du DS1054Z n’est pas inaudible, mais je ne l'ai pas trouvé dérangeant.

Au travail !

Du fait de la pléthore de boutons, la manipulation des commandes de l'oscilloscope implique quelques tâtonnements au début. En fait, leur organisation est similaire à celle d'autres appareils dans cette gamme de prix. Cela s'applique également à la sélection des voies à l'aide des quatre poussoirs. Au bas de l'écran, le numéro de la voie active est indiqué ; avant de modifier un réglage vertical, on apprend vite à y jeter un coup d'œil pour s’assurer d’intervenir sur la bonne voie !
 
Les boutons du menu de fonction du DS1054Z.
La combinaison de la largeur de bande disponible et de la fréquence d'échantillonnage maximale est bien choisie. Certains trouveront un peu étroite la bande de 50 MHz, mais cela suffit pour la plupart des applications tant que vous ne travaillez pas vraiment en HF. N'oubliez pas que le taux d'échantillonnage est divisé par deux ou quatre lorsqu'on utilise 2, 3 ou 4 voies simultanément. À 50 MHz, il ne reste alors que 5 échantillons/période, ce qui interdit la restitution du signal. Cette combinaison de largeur de bande et de taux d'échantillonnage est donc vraiment très bien !
 
L'écran du DS1054Z est facile à lire, même vu de côté. J'ai remarqué qu’en l’utilisant j’avais tendance à augmenter un peu la luminosité. Les informations affichées sont très nombreuses, grâce notamment aux menus commandés par les poussoirs de part et d’autre de l'écran. Du fait de la présence d’informations en haut et en bas de l'écran, l’image d’ensemble paraît assez chargée. L'espace qui reste pour les formes d'onde elles-mêmes est donc restreint.