Google affirme sur son blog que son système d’exploitation Android a été conçu dès l’origine pour se prémunir au mieux contre les logiciels malveillants, qu'on appelle malwares maintenant (tiens, pourquoi n'on-t-ils pas appelé ça badware ?) et autres bestioles nuisibles qui infestent une partie de l'univers informatique. Pour ce faire, trois techniques cohabitent au sein d’Android.

Le bac à sable tout d’abord, qui dresse des cloisons virtuelles entre applications et système, ce qui restreint les possibilités qu’aurait une application malveillante d’accéder aux données des autres applications ou de l’utilisateur.

Les permissions, autorisées ou non par l’utilisateur lors de l’installation d’une application, concourent aussi à la sécurité car, comme l’explique Google, selon les circonstances, un jeu, par exemple, qui souhaiterait envoyer des SMS, serait suspect ou pas. À l'utilisateur de donner l'autorisation ou pas.

Enfin, le système Android lui-même est constitué de telle façon qu’a priori, un malware ne puisse l’affecter en interne, et qu’il peut donc toujours être extirpé sans détérioration du code original.

Malgré cela, Google vient d’adjoindre à l’Android Market le logiciel Bouncer pour détecter toute présence éventuelle de code malveillant dans les innombrables applications proposées sur le site.

En tâche de fond, il scrute en permanence l’apparition de nouvelles applications qu’il télécharge alors sur des terminaux Android virtuels installés sur les serveurs de Google afin de les analyser tout à loisir.

Si l’on en croit le blog de Google, la présence de Bouncer aurait permis de réduire de 40 % la présence de code malveillant sur l’Android Market.

40% de combien ?