Le nombre des usurpations d’identité explose : 20 000 victimes recensées en France et plus de 200.000 sur l'internet. La carte d’identité à puce, arme « absolue » contre ce fléau selon l’observatoire de la cybercriminalité, vient de voir sa date de mise en circulation en France une nouvelle fois repoussée.

Annoncée depuis de nombreuses années, la carte d’identité à puce a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale le 7 juillet dernier et devait faire son apparition début 2012. Alors que la technologie des cartes à puce est réputée largement capable de supporter les exigences d'une carte d'identité, le ministère de l’intérieur vient (encore) de repousser cette date à l'automne 2012 !

Rappelons que ces cartes comporteront deux puces. La première, de type RFID, autorisera une lecture sans contact des données d’identification du porteur : identité mais aussi données biométriques, mémorisées par ailleurs dans une base centrale qui les conservera pendant quinze ans. La seconde puce, facultative, assurera l’identification du porteur sur des services en ligne afin, par exemple, de sécuriser les transactions en ligne avec des sociétés de fourniture de service, mais également pour les sites administratifs où elle permettra la validation de la signature en ligne.

 

La proverbiale montagne finira-t-elle par accoucher une fois de plus d’une souris, comme ce fut le cas avec la carte Vitale dont on attend toujours qu’elle contienne le dossier médical de son porteur ?