Les claviers à effleurement ont le vent en poupe en raison de leurs nombreux avantages : absence de mécanique sensible à l’usure, étanchéité, bonne résistance au vandalisme, intégration facile sous de nombreuses surfaces permettant des prouesses esthétiques hors de portée de leurs homologues mécaniques.

Malgré ce succès, il n’existe aujourd’hui que trois grandes familles de claviers de ce type : les modèles résistifs, surtout utilisés devant des écrans à cristaux liquides pour réaliser des écrans tactiles, les modèles capacitifs, très répandus mais sensibles aux perturbations électromagnétiques, et enfin les modèles inductifs, proposés notamment par Microchip il y a un peu plus d’un an de cela.

Rappelons que ces claviers reposent sur l’utilisation d’un capteur inductif, réalisé au moyen d’une simple self imprimée, qui détecte la variation de champ magnétique à l’approche d’une « cible » constituée par le doigt de l’utilisateur.

Peu contraignante, cette technique permet de réaliser des claviers à partir de quasiment n’importe quelle surface légèrement déformable, plastique ou métallique, et résiste bien aux perturbations électromagnétiques.

Pourtant le succès des claviers inductifs se fait attendre, au point que Microchip vient de commercialiser, sous la référence PICDEM Inductive Touch, un kit de développement destiné à faciliter leur mise en œuvre.

Sur un grand circuit imprimé on dispose donc d’un clavier inductif à quatre touches interfacé avec un PIC 16F1936. Un buzzer et des LED fournissent une indication auditive et visuelle d’activation des touches tandis que la carte supporte une interface de programmation en circuit, commune désormais à tous les PIC de Microchip, ainsi qu’un connecteur pour le raccordement à un PIC Kit Serial Analyzer afin de permettre une analyse en temps réel de l’application.

L’ensemble est fourni avec un module de logiciel pour MPLAB, qui permettra au développeur d’être immédiatement opérationnel.