Avec le bus CAN, c’est un peu comme avec la prose et Mr Jourdain dans le Bourgeois Gentilhomme : on en fait sans le savoir. Sans que nous n’y prenions garde, ce bus colonise en effet nos voitures. Cantonné il y a encore quelques années aux seuls modèles haut de gamme, il présente tellement d’intérêt(s) pour les constructeurs automobiles qu’il s’installe peu à peu dans les modèles moins sophistiqués.

Des composants de plus en plus nombreux voient le jour dotés d'une interface CAN, même pour des fonctions où ne l’attendrait pas. C’est le cas par exemple de l’AS8650 d’Austriamicrosystems qui n’est autre qu’une alimentation stabilisée multiple dotée à la fois d’une interface SPI ou I2C et d’une interface CAN.

Ce circuit contient en fait un convertisseur continu – continu, dont le rendement peut atteindre 85%, délivrant une tension de 5 V et trois régulateurs linéaires à faible chute de tension programmables sur n’importe quelle valeur entre 1,8 et 3,3 V, capables de débiter chacun jusqu’à 100 mA.

Leur tension de sortie est évidemment supervisée et une fonction de détection de baisse anormale de celle-ci est également prévue.

Le circuit est protégé contre l'échauffements excessif, les perturbations électromagnétiques et les courts-circuits en sortie.

Il peut être mis en veille puis réveillé par le bus CAN mais dispose également de trois temporisateurs intégrés qui offrent des options supplémentaires.

Conformément aux exigences de l'environnement automobile, sa gamme de température de fonctionnement s’étend de -40 °C à + 105°C.