La nouvelle loi contre le piratage, dite HADOPI (Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet), prétend codifier une « riposte graduée » : le titulaire de l'abonnement à l'internet par lequel ont eu lieu des échanges illégaux recevrait un premier avertissement par courriel, un second par lettre recommandée, puis risquerait la suspension de son abonnement. Des artistes et créateurs de plus en plus nombreux défendent le téléchargement légal et gratuit, rendu possible par les licences Creative Commons.
À cette riposte graduée selon la loi « Création et Internet », le site de téléchargement de musique gratuit et légal Jamendo instaure le « remerciement gradué » dont le principe tient lui aussi en trois étapes : 

  1. Pour un titre téléchargé via Jamendo, l’internaute recevra un courriel de remerciement.
  2. Pour le deuxième téléchargement l’internaute recevra une lettre de remerciement ainsi qu'un « kit du complice » (stickers, outils de promotion...).
  3. Après le troisième téléchargement, un mois d’abonnement à l'internet sera remboursé à l’internaute s’il/elle convainc un lieu public (bar, restaurant, ...) de devenir espace de culture libre grâce à Jamendo PRO.

 

Selon ce site il y aurait une alternative entre le tout répressif et le tout permissif, grâce aux artistes qui ont tout compris au ouèbe, et aux dernières innovations technologiques. Ainsi les initiatives comme celles du groupe américain Nine Inch Nails dont le dernier album The slip est téléchargeable gratuitement en toute légalité, montreraient que gratuité, licence libre et succès commercial sont compatibles. Il est encore trop tôt pour se prononcer et le conditionnel nous paraît de mise.

Que restera-t-il dans quelques années de toutes ces discussions autour d'une culture prétendument libre, quand il ne s'agit bien souvent, en guise de liberté, que d'une massification rampante de la consommation ? En tout cas les initiatives en tous genres se multiplient et certaines approches sont résolument constructives. 

Les intermédiaires entre les artistes créateurs et leur public disparaîtront-ils comme certains le prétendent ou ne s'agit-il que d'une transformation beaucoup plus subtile ?

Qu'en pensez-vous ?

Pratiquez-vous le téléchargement illégal ?

La loi vous convient-elle ?
Votre avis nous intéresse. Nous le publierons ici.


Encore une fois, il faut déshabiller l'intention pour voir ce qui est derrière.

On a vu s'agiter les caciques de la distribution "culturelle" qui voient disparaître la partie matérielle de leur activité en même temps que le moyen de canaliser les flux monétaires. Ils veulent verrouiller tout ça. Le "pouvoir" va les y aider.

 Depuis longtemps le pouvoir veut organiser la répression sur le net comme cela se fait en Chine par exemple, qui voit dénoncés par les FAI les internautes "chauds". Problème, la structure autoconstruite du net ne permet pas de "tracer" facilement en France ce qui se passe sur Internet. Qu'à cela ne tienne, une petite HADOPI qui l'air de rien obligerait à reconfigurer le réseau, même si ensuite elle est amputée de ses bras et jambes culturels laisserait un tronc et un cerveau sous contrôle pour le futur de la gestion du net façon "Patriot Act" et le tour est joué.

HADOPI, tu crèveras mais ton rejeton te survivra et la répression sur le net lui devra beaucoup.

Hubert

 

J'aime beaucoup de genres de musiques sans non plus être un accro du mp3.

1- La musique est encore bien trop chère.

Antérieurement, un album en cassette coûtait environ 60FF (disons 10E), quand est sortit le CD celui-là coûtait environ 100FF (15E).

Aujourd'hui un CD coûte en moyenne le même prix et les cassettes ont disparu. La consommation a aussi augmenté d'une façon considérable en musique. [...].

2- La qualité des œuvres s'est dégradée

De nos jours beaucoup de personnes sont attirées par le showbiz et notamment la musique (voir les émissions TV telles que star academy, ...) dans le but principal d'être connu et gagner facilement de l'argent.

De nombreux "artistes" sortent un tube populaire que la radio nous rabâche à longueur de journée. Certains de ces tubes donnent envie d'acheter l'œuvre complète, malheureusement le porte monnaie une fois délesté, le pauvre consommateur s'aperçoit que seul le tube était correctement travaillé. C'est le résultat de la productivité demandée par les maisons de disques.

[...] Aujourd'hui "artistes", maisons de disques et intermédiaires sont confrontés à une pseudo-révolution des consommateurs par le téléchargement illégal.

Ils semblent que les gens aient, surtout en cette période, un ras le bol de la société de consommation et des monopoles.
Laurent

 

Je trouve cette loi beaucoup plus juste, que des taxes sur les CD vierges ou les disques durs.

Personnellement je  ne télécharge pas de musique ni de film, et je ne vois pas pourquoi je dois payer des taxes sur les CD.

Chaque année je fais les sauvegardes de mes photos et documents personnels.

Sachant que la durée de vie d’un CD peut ne pas dépasser 1 an d’après certains tests.

Donc chaque année je paye des taxes pour les bouffons

Sylvain

 

une fois de plus c'est les utilisateur de logiciels libres qui vont être pénalisés car pas de moyens pour protéger son système

en cas de problème il sera difficile de se défendre, car j'ai cru comprendre qu'une ligne téléphonique ou un ip pouvait se pirater

de plus si c'est mis en place cela va coûter une fortune et ne réglera aucun problème et pas sitôt sorti