L’an dernier, un reportage de l'émission « Envoyé Spécial », diffusée par la chaîne de télévision France 2, alertait les téléspectateurs sur les dangers de certaines guirlandes électriques fabriquées en Chine et importées, plus ou moins légalement, en France à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Ce ne sont plus aujourd’hui des journalistes qui tirent la sonnette d’alarme mais la Commission Européenne qui, dans un rapport publié le 2 décembre dernier, informe les citoyens européens que près de 30 % des guirlandes lumineuses de Noël présenteraient des risques notoires, au premier rang desquels figurent l’électrocution et l’incendie.

 

La Commission s’est attachée, comme c’est son rôle, à vérifier tous les points de conformité aux normes européennes, y compris le respect des marquages obligatoires ou bien encore la présence de notices d’utilisation conformes. Les dáfauts de conformité des modes d'emploi sont négligeables comparativement aux manquements techniques beaucoup plus graves constatés sur certains produits. Ainsi par exemple, en Hongrie, 96 % des guirlandes testées étaient dangereuses. Aux Pays-Bas, ce chiffre diminue quelque peu mais reste intolérable, avec 56 % de produits dangereux.

Parmi les reproches les plus fréquents figurent des câbles à l’isolant trop fin, au diamètre trop faible pour le courant véhiculé ou bien encore de mauvaises fixations avec risque d’arrachement en usage courant.

 

Ne jetons pas trop hâtivement la pierre à la Chine car, si 40 % des produits défectueux proviennent effectivement de ce pays, les 60 « autres » pour-cent viennent du reste du monde, y compris certains pays d’Europe.

Au vu de ces résultats, la Commission distille quelques conseils de bon sens tels que : acheter ses guirlandes chez un revendeur fiable (mais qu’est ce que cela signifie ?) ou bien encore ne pas les laisser allumées lorsque l’on quitte son domicile ou lorsqu'on dort.