Pour obtenir un oscillateur stable en fréquence, la méthode éprouvée est l'asserrvissement par quartz. Bientôt on pourra se passer de ces composants dont l'inconvénient majeur est leur fragilité.
N'oublions pas que le cristal de quartz est un composant dont le mode de fonctionnement est en quelque sorte... mécanique ! Un quartz est sensible aux chocs et aux vibrations.

 

Bientôt on pourra s'en passer grâce à la famille d’oscillateurs CMOS de la série 3LG actuellement en cours d’échantillonnage par IDT (Integrated Devices Technology).

Ces circuits, proposés dans de minuscules boîtiers CMS compatibles par ailleurs broche à broche avec les oscillateurs à quartz intégrés du même fabricant, sont des oscillateurs intégralement à semi-conducteurs et ne renferment aucun quartz ou matériau similaire.

Malgré cela, leur stabilité atteint, pour les meilleurs d’entre eux, mieux que 50 ppm (partie par million) sur toute leur plage de température de fonctionnement, de 0 à 70 °C.

La plage de fréquence couverte va de 4 MHz à 133 MHz et la gigue de phase est inférieure à une picoseconde dans une plage de 12 kHz à 20 MHz.

Outre son immunité aux chocs et aux vibrations, le nouvel oscillateur sans quartz présente aussi l'avantage considérable de consommer, à fréquence identique, jusqu’à 75 % d’énergie en moins que son homologue à quartz.

Tous les niveaux de sortie logiques classiques actuels sont disponibles (LVDS, LVPECL, HCSL) et, si les versions 50 ppm des circuits ne sont qu’en cours d’échantillonnage, des versions « moins précises » de 100 ppm sont déjà disponibles à la vente.