On en parle depuis l’an 2000 mais il ne sera probablement opérationnel qu’en 2014, et encore seulement de manière partielle. Qui ? Mais Galileo bien sûr, le système de géolocalisation (GPS) européen qui nous libérerait de la tutelle américaine et des restrictions d'informations telles qu'elles sont fournies par leur système de positionnement.

Après bien des tergiversations (études préliminaires diront certains), la Commission européenne vient de passer les marchés concernant les 14 premiers satellites de la constellation prévue pour constituer le système.

C’est la société allemande OHB qui construira les satellites dont le lancement sera assuré par Arianespace, d’abord deux par deux au moyen de lanceurs Soyouz puisque nos fusées Ariane sont « surbookées », puis ensuite avec Ariane 5 qui en placera simultanément quatre sur orbite lors de chaque tir.

Galileo est très ambitieux puisque, si l’on en croit les dernières annonces le concernant, pas moins de cinq services différents seront « offerts » :

-         un service de base, disponible gratuitement ;

-         un service commercial payant, plus fiable et plus précis ;

-         un service vital, disposant d’une plus grande sécurité de l’information,  destiné à la navigation maritime et aérienne ;

-         un service de recherche et de sauvetage destiné aux victimes d’accidents en tous genres ;

-         et enfin un service gouvernemental que d’aucuns appelleront militaire.

Ces ambitions devront cependant être revues à la baisse lors de la première année de mise en service, soit en 2014, car tous les services ne pourront pas être ouverts simultanément.

En effet tous les satellites nécessaires au bon fonctionnement du système n’ont pas encore été commandés et ne le seront que si les prévisions budgétaires pour 2013-2020 le permettent.

Il va donc encore s’écouler de nombreuses années avant que les TomTom et autres Garmin affichent le logo Galileo sur leurs écrans de démarrage …