Il est définitivement révolu, le temps où les LED étaient surtout des petits composants sympathiques, un peu ludiques, un peu falots, un peu fragiles aussi (au moins pour ce qui est de la limite de courant) et cantonnés la plupart du temps à des fonctions d'indicateur pas vraiment indispensables, toujours inoffensives. Désormais les LED peuvent faire mal, iil faut bien se garder de les regarder en face, au risque de blessures graves de l'oeil, et il ne faut pas les toucher quand elles chauffent !

Aujourd'hui les concepteurs se préoccupenet surtout de leur rendement lumineux, obsédés par la réduction du nombre de composants et de leur encombrement, ainsi que par la suppression de toute maintenance, dans par exemple des lampes à économie d'énergie, les ampoules de remplacement à LED, les panneaux de signalisation, l'éclairage de scène, ou encore le rétroéclairage d’écrans.

Qu'on en juge par exemple par les extraits de ce communiqué de presse de Bergquist qui vante un nouveau diélectrique thermique (température de fonctionnement maximum de 150°C) pour les éclairages LED grande puissance. Sa fonction : évacuer efficacement la chaleur produite par les LED de puissance montées en surface, et réduire au minimum la température de fonctionnement pour un courant donné dans la LED.  

 

Optimisé pour l'éclairage à LED de forte puissance dans des applications nécessitant un transfert thermique performant, le nouveau diélectrique permet d’abaisser les températures de fonctionnement, d’augmenter le courant de pilotage des LED, et de réduire le nombre de composants, ce qui facilite conception et assemblage.

 

Sa conductivité thermique élevée de 3,0W/m-K garantit une résistance thermique très faible : 0,13° cm2/W. Son épaisseur est de 38 µ. Ses performances thermiques sont donc largement supérieures à celles des circuits imprimés FR4 standard.