C'est à l'université de San Diego en Californie que des chercheurs ont obtenu une encre magnétique avec laquelle on peut construire des batteries, des capteurs électrochimiques et des circuits électriques textiles à porter capables de s'autoréparer.

Le principe de cette encre d'un nouveau genre est simple : du fait de leur polarisation magnétique, les microparticules qu'elle contient s'ordonnent de part et d'autre d'une coupure et s'attirent sous l'effet des forces magnétiques au point de franchir l'espace qui les sépare et rétablissent le contact ! C'est ainsi qu'un conducteur imprimé à l'aide de cette encre parvient à s'autoréparer. D'après les tests effectués, il est désormais possible de produire des composants à base de cette encre magnétique et ils sont capables de cicatriser une coupure de 3 mm de large – un record dans le domaine des systèmes autoréparateurs.

Avec les matériaux autocicatrisants existants, il fallait un déclencheur extérieur pour amorcer le processus de réparation qui durait ensuite quelques minutes à plusieurs jours. Avec la nouvelle encre magnétique, un tel déclenchement est inutile, la cassure cicatrise d'elle-même en moins de 50 ms.