Voici un projet digne d’un livre de science fiction, découvert dans une revue dont ce n’est cependant pas le style, puisqu’il s’agit de l’International Journal of Astrobiology. Il s'agirait de récupérer l’énergie contenue dans les vents solaires pour alimenter notre bonne vieille Terre.

Le soleil nous bombarde d’un flux ininterrompu de particules énergétiques, appellé communément le vent solaire, que ce projet envisage d'exploiter. Il consisterait à envoyer un satellite, suffisamment près du soleil, pour déployer une gigantesque toile de 8400 km de diamètre afin d’intercepter les particules émises en permanence par l’astre du jour.

L’énergie ainsi récupérée pourrait atteindre plusieurs milliards de gigawatts et résoudrait ainsi durablement les problèmes énergétiques que nous risquons de connaître à plus ou moins longue échéance.

Afin de valider le projet, un satellite de plus petite taille est envisagé, avec une toile de 10 m de diamètre seulement.

Nombre de problèmes restent à résoudre, dont le plus ardu est la transmission de cette énergie vers la terre. Pour l’instant, c'est un faisceau laser qui est envisagé. Les chercheurs se heurtent toutefois à la puissance maximum de nos lasers actuels, bien inférieure à celle qu'impose le gigantisme de ce projet.

Sa réalisation n’est donc pas pour demain, mais l'idée est considérée comme viable à plus ou moins long terme. Les futurs satellites de ce type ont d’ailleurs déjà un nom : Dyson-Harrop.


Commentaire reçu le 15 octobre à 8h29 de J.-P. B. :

Le professeur Allègre et le professeur Courtillot affirment que le réchauffement climatique constaté ces dernières décennies est dû à l'intensification de l'activité du soleil.

Si maintenant on envoie sur la terre un rayonnement concentré, le réchauffement va s'accélérer d'autant, et le professeur Allègre va encore s'emporter (Le vent... clin d'œil...)