Le dilemme du choix d’une marque de disque dur risque de n’être bientôt qu’un lointain souvenir : si cinq fabricants majeurs se partageaient encore le marché début 2011, ils ne sont plus que trois aujourd’hui.

C’est d'ailleurs en début d’année dernière que les hostilités ont commencé lorsque le géant américain Western Digital n’a fait qu’une bouchée de la division disques durs d’Hitachi, bouchée gargantuesque toutefois puisqu’elle engouffrait 4,2 milliards de dollars.

Seagate, l'autre géant du secteur, ne pouvait pas mollir et finit par absorber le mois dernier la division disques durs de Samsung, qui ne lui a coûté qu'1,4 milliard de dollars.

Tous comptes faits, il ne reste donc plus en présence que Western Digital, avec environ 48 % de parts de marché si l’on totalise les siennes propres et celles d’Hitachi avant l’absorption, Seagate avec 41 % si l’on procède à un calcul du même type et, en bon dernier, Toshiba qui fait figure de Petit Poucet avec les 11 % restants.

Tout ceci simplifie le choix d’une marque de disque dur, mais ce n’est pas la bonne époque pour acheter un tel composant. Une grande partie de la production de disques durs est thaïlandaise, or les dramatiques inondations qu’a connu la Thaïlande ont mis à mal ses capacités de production pour une durée indéterminée, ce qui a conduit à une hausse des prix non négligeable.