La miniaturisation de l'électronique continue de révolutionner l'industrie médicale. Des chercheurs de l'Université de Tel-Aviv (TAU) ont travaillé sur un nouveau procédé de micro-impression qui permet la production de dispositifs microsystèmes électromécaniques (MEMS) souples et économes en énergie. Ces joyaux de l'impression 3D pourraient être utilisés en toute sécurité dans le corps humain !

En général, les MEMS sont de deux types : des capteurs et des actionneurs. Les membranes qui sont généralement utilisées pour mesurer ou produire le mouvement sont généralement similaires à ceux de l'industrie du semi-conducteur au silicium.

Le nouveau procédé mis au point par l'équipe de TAU remplace le silicium avec un polymère organique non toxique sous forme de membranes aux apparences caoutchouteuses, minces et biocompatibles avec les tissus du corps humain. Ils sont également plus souples et confortables. Les chercheurs annoncent que cette nouvelle technologie d'impression pourrait être mise de production rapidement et à faible coût. Selon l'équipe, le polymère de base pour les membranes a été fourni par Arkema/Piezotech, un producteur chimique français. «Ils nous ont fourni ce matériau révolutionnaire et nous n'avons fait que nous amuser comme avec des Legos ou de la pâte à modeler" dit Leeya Engel, candidate au doctorat d'ingénieur à TAU.

À plus long terme, ils espèrent que leur nouveau procédé d'impression puisse donner vie à des MEMS presque entièrement à base de polymères. On imagine des muscles artificiels, mais aussi des écrans qui sont suffisamment souples pour être enroulé et mettre dans une poche. L'amélioration de la sensibilité et l'efficacité énergétique des capteurs MEMS pourraient également contribuer à prolonger la vie des batteries dans les appareils portables.