La désormais légendaire miniaturisation des composants électroniques a une conséquence fâcheuse  et paradoxale : la taille des catalogues de CMS (Composants à Montage en Surface) ne cesse d'augmenter ! Pourtant certains éléments restent réfractaires à cette réduction d’échelle, au premier rang desquels les indispensables piles et batteries pourtant de plus en plus utilisées.

La situation pourrait cependant évoluer favorablement si l’on en croit un récent communiqué de l’institut Fraunhofer où il est question de piles imprimables. Oui ! Vous avez bien lu.

Ces piles ont été développées plus précisément par le laboratoire de Reinhard Baumann, qui s’est fait une spécialité de l’électronique imprimable.

Elles sont réalisées en exploitant une méthode similaire à celle utilisée pour les transferts pour tee-shirts, grâce à une presse qui applique une encre conductrice au travers d’un masque sur le substrat proprement dit.

Le résultat est une pile qui pèse moins d’un gramme et mesure moins d’un millimètre d’épaisseur. Elle ne contient ni mercure ni aucun produit toxique et, selon ses concepteurs, serait donc respectueuse de l’environnement.

Sa tension de sortie est de l’ordre de 1,5 V mais ses faibles dimensions permettent d’en monter plusieurs en série. La seule information qui n’a pas été communiquée pour l’instant concerne la capacité de cette pile.

Celle-ci doit être modeste puisque, selon ses concepteurs, elle est prévue pour l’instant pour être intégrée dans des cartes de vœux ou d’anniversaire à musique et, ultérieurement, dans des cartes de crédit. La commercialisation effective est prévue en fin d’année.