Même s’il est vrai que le labo d’Elektor ne ressemble guère au labo de Q dans les films de James Bond — il n’y a pas de stylos à lanceur de rockette miniature, ni des canapés engloutissant les ingénieurs malveillants, ni des cabines téléphoniques autodestructive, ni d’horloges à laser ni d’autres appareils ingénieux capables de sauver le monde — parfois on pourrait s’y croire quand même.

 

Sur les bureaux des ingénieurs on peut apercevoir des montages inventifs qui vont être publiés dans Elektor. Luc étudiait quelques jeux d’échecs électroniques miniatures, juste pour voir lequel était le plus fort, mais maintenant il travaille sur un régulateur spécial pour fer à souder. Ton est plongé dans un projet censé à aboutir à un aide à garer une voiture, même si Ton se déplace uniquement en vélo. Daniel tente de créer des courants d’air pour tester son anémomètre, Chris finalise un CO2-mètre afin de le faire fabriquer en masse et Jerry, le benjamin, vient de terminer la programmation d’un système de contrôle d’accès à RFID (et ça fonctionne !).

 

Parmi tout ce beau monde se trouve Antoine, le directeur du labo qui ne ressemble pas du tout à Desmond Llewelyn, l’acteur qui a incarné Q dans pas mal de James Bond. Antoine s’occupe d’un grand nombre de projets et il est responsable de leur qualité. On ne plaisante pas avec lui et il peut arriver, quand on regarde quelque chose de (trop) près, que l’on entend le dire : « Ne touchez pas ! C’est mon déjeuner ! »

 

À partir du numéro de septembre, Elektor consacrera tous les mois quatre pages aux activités du labo. Les bonheurs, les malheurs (en effet, il n’y a pas que des succès), les projets naissants ; l’idée est de montrer comment on travaille avec l’électronique, les considérations de conception, les tests et mesures, bref tout ce qu’il se passe dans le labo d’Elektor.