Le sujet de l'énergie verte finira-t-il par nous lasser ? Pas moi, car je pense au contraire que sa popularité ira croissant. Force est d'admettre que les ressources fossiles ne sont pas éternelles, que les déchets nucléaires ne seront pas gérables indéfiniment et qu'il ne reste donc que les sources d'énergie renouvelables.
Et c'est bien ainsi, même si les inconvénients présentés par le photovoltaïque ou l'éolien ne sont pas négligeables non plus. La pollution sonore (réelle ou supposée) des éoliennes actuelles suscite de fortes réticences, voire l'hostilité, de même que la pollution dite visuelle. La production du matériau photovoltaïque consomme elle-même beaucoup d'énergie et son recyclage n'est pas une bagatelle, heureusement moins difficile à gérer que ne le sont les gaz à effet de serre.

À quoi ressembleront nos milieux urbains dans un siècle ? En serons-nous au tout électrique ? Aucune idée. Entretemps une invention géniale encore inimaginable aujourd'hui – on peut toujours rêver d'un mini-réacteur nucléaire de la taille d'une pile bouton – aura peut-être bouleversé les rapports tendus entre l'offre et de la demande d'énergie (propre, s'il vous plaît)...
Prenons le Bioo Lite, ce chargeur de téléphone par plante verte dont il est question dans une des nouvelles ci-dessous ; selon ses promoteurs, associé à une plante en bonne santé (qui n'en souffrirait pas le moins du monde) cet appareil sera en mesure de recharger chaque jour deux téléphones portables.

Ce qui m'épate et me rend même optimiste, ce n'est pas tant ce gadget que le fait que des êtres humains se décarcassent pour innover et s'acharnent jusqu'à ce que ça marche. Des êtres animés par le même souci que moi : se retrousser les manches et se mettre au travail pour le service de tous, sociabilité bien ordonnée commence par soi-même !