Si vous avez acquis votre téléphone mobile au moyen d’un forfait dit sponsorisé, c’est-à-dire que le téléphone est dit « gratuit » ou vendu « à très bas prix », vous savez certainement qu’il est simlocké et donc inutilisable avec un autre opérateur pour la durée de votre forfait.

Cette fidélité forcée à votre opérateur s'explique par le coût du forfait qui couvre, sous forme masquée, le crédit servant à acheter le téléphone prétendument gratuit ou fourni pour quelques euros.

Il est bien sûr possible de désimlocker un tel téléphone, gratuitement, sur simple demande auprès de l’opérateur après six mois d’utilisation du forfait, ou, avant ce délai de six mois, en payant une taxe à l'opérateur, ou enfin en utilisant les services d’une officine spécialisée ou de logiciels adéquats.

La situation était à peu près la même aux États-Unis jusqu’à la publication d'un projet de loi qui fait du désimlockage, même normal, c'est-à-dire sans recourir à des officines ni à des logiciels pirates, une opération illégale assimilée à une violation des droits d’auteur. Désormais, seul le fabricant du téléphone sera donc autorisé à le déverrouiller.

Les sanctions sont à la démesure du pays. L’amende peut atteindre les 500 000 $ et une peine de prison de 5 à 10 ans ! L’absurdité d’un tel projet provoque évidemment une levée de boucliers aux USA, avec même une pétition sur le site de la Maison Blanche.

Souhaitons que ce projet n’ait pas la mauvaise idée de traverser l’Atlantique !