Le livre électronique peine à se frayer une place sur le marché, malgré les efforts déployés par ses promoteurs pour l’améliorer comme le démontre la commercialisation récente par Amazon du Kindle 2, deuxième du nom.

Ce nouveau livre sans papier est plus mince et plus léger que son prédécesseur mais les améliorations apportées vont bien plus loin que ces simples considérations esthétiques. En effet, la mémoire de 2 Go de ce nouveau Kindle lui permet de stocker en permanence l’équivalent de 1500 livres environ (200 dans la version initiale). De plus, une fonction de lecture lui permet de synthétiser les textes à haute et intelligible voix (en anglais seulement hélas).

Côté autonomie, des progrès considérables ont également été réalisés puisque deux semaines peuvent s’écouler entre deux recharges grâce principalement à l’utilisation, comme sur le modèle précédent, d’un afficheur de type « encre électronique » très peu gourmand en énergie et dépourvu de rétro-éclairage.

Côté logiciel, Kindle a également fait de gros progrès puisqu’il reconnaît désormais les fichiers au format mp3 ainsi que les classiques pdf d’Adobe et les doc de Microsoft Office.

Grâce à son interface de communication sans fil compatible 3G, il est capable de télécharger des livres, journaux, magazines etc. sur tout réseau d’opérateur de téléphonie mobile proposant ce service.

Dans ce concert de louanges, on ne saurait pas sous silence deux bémols : le prix reste élevé puisqu’annoncé à 359 $(environ 277 €), et l'appareil n'est vendu par Amazon qu’aux Etat-Unis. Aucune date de commercialisation en France n’a encore été annoncée.