L’Ethernet (IEEE 802.3ae) plafonne aujourd’hui à 10 Gb/s sur cuivre. Pour atteindre des débits supérieurs, il faut paralléliser les liaisons. Quant à la fibre, elle plafonne à 100 Gb/s  (IEEE 802.3ba ).

Pendant ce temps, les techniques sans fil progressent : récemment la norme WIFI de 5e génération (802.11ac) a vu le jour avec 1 300 Mbit/s de débit (théorique) annoncé.

La grande nouveauté dans ce domaine émane d’une équipe internationale d’universitaires qui a mis au point une transmission sans fil avec un débit phénoménal de 2,56 térabits/s, soit deux cents fois la vitesse de la norme WIFI de 5e génération. Même s'il n'a été obtenu que sur une distance d’un mètre, pour un début, c'est un débit très prometteur.

Le principe  repose sur une découverte des années 90 qui énonce que les faisceaux de lumière avec un front de phase hélicoïdale ont un moment angulaire orbital (mécanique quantique).

Ici huit flux sont agrégés, mais, a priori, un nombre bien plus élevé, voire infini, pourrait encore augmenter la capacité déjà atteinte.

Cependant, les applications commerciales possibles de ces percées sont encore très lointaines. Si votre réseau sans fil est poussif, n’attendez rien de ces débits qui font rêver. Optez pour un WIFI haut débit 802.11n à 600 Mbit/s ou attendez fin 2013 la mouture suivante à 1300 Mbit/s.

Finalement, même 600 Mbit/s ce n’est déjà pas si mal, sachant que généralement ce n’est pas le réseau local lui-même qui est le goulot d’étranglement mais les maillons qui y sont connectés.