Les plantes renouvellent continuellement leurs cellules photosynthétiques pour que la lumière du soleil soit captée par des cellules toujours neuves et efficaces. Ce processus est déclenché par la lumière du soleil elle-même, ou, pour être plus précis, par l’oxygène qui en résulte. Le résultat est un cycle propre et vert : la lumière du soleil détériore les cellules dans les chloroplastes (où la photosynthèse a lieu), cette détérioration déclenche la formation de nouvelles cellules qui à leur tour captent la lumière du soleil et le cycle redémarre.

 

Une équipe du MIT (États-Unis) a trouvé un moyen de transposer sur des panneaux solaires cette technique de régénération utilisée par les plantes. Les chercheurs ont fabriqué leurs propres chloroplastes avec de minuscules disques porteurs de structures photosynthétiques nommées reaction centers (centres de réaction). Ces disques sont placés dans une solution rendue hautement conductrice par des nanotubes de carbone. Les disques se fixent aux nanotubes et les alignent.
Quand on ajoute un agent de surface (un tensioactif) qui réduit la tension de surface de cette mixture, les constituants se décomposent et une sorte de soupe indéfinissable se forme. Quand le tensioactif est enlevé, les structures se reforment pour créer des capteurs tout neufs.

 

Un prototype réalisé par l’équipe a fonctionné pendant 14 h sans perte d’efficacité.