Lu dans electronics-eetimes : « Une équipe pluridisciplinaire de chercheurs de Nothwest University, l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign et Tufts University a été la première à faire la démonstration d'une « électronique transitoire », des dispositifs qui disparaissent progressivement dans un délai pré-déterminé, de quelques jours ou de six mois.

Cette sorte d'électronique pourrait trouver des applications médicales, pharmaceutiques, environnementales, militaires, entre autres. L'électronique transitoire s'élimine de façon bien déterminée au moment prévu, en se dissolvant par réaction avec l'eau. Une couche externe de soie et d'oxyde de magnésium enveloppe le dispositif. Son épaisseur détermine le temps que

mettra le dispositif pour disparaître dans son environnement. »


Les implications pourraient être bien plus vastes : fini les montagnes de déchets accumulées au Bangladesh, au Ghana, au Liberia, en Côte d'Ivoire... la pollution se répartira uniformément autour du globe ; l'obsolescence est enfin programmable avec précision : les livres électroniques pourront être vendus pour une lecture unique, les téléphones seront périmés au bout d'un délai fixe, indépendamment des innovations et de la mode. En un mot, c'est la perspective d'une nouvelle relance de la croissance pour l'industrie de l'électronique.