Alors qu’elles peinent à se transformer en véritables substituts des ampoules à incandescence destinées à l’éclairage domestique, des chercheurs de la National Central University de Taïwan associés à ceux de l’université autonome de Zacatecas au Mexique viennent de mettre au point, au plan théorique, un lampadaire à LED destiné à l’éclairage public.

Mais leur innovation ne s’arrête pas là car, pour surprenant que cela puisse vous paraître, de tels lampadaires existent déjà. Le leur présente quant à lui la particularité de réduire la pollution lumineuse grâce à une  conception originale que vous pouvez découvrir sur l’illustration qui accompagne cette nouvelle.

En effet, les lampadaires à LED classiques gaspillent au moins 10 % de l’éclairage produit en pure perte par manque de directivité. Cette perte se traduit par un halo lumineux qui contribue à la pollution lumineuse du ciel nocturne.

Aux dires de ses promoteurs, ce nouveau système réduit cet éclairage parasite à seulement 2 % et permet, d’une part de mieux éclairer la zone désirée et, d’autre part, de réduire d’autant la pollution lumineuse.

Pour cela, les LED sont enfermées dans un caisson réfléchissant muni d’une lentille frontale dont le but est de rendre les faisceaux émis par les LED parallèles entre eux. Les faisceaux qui ne peuvent directement être corrigés par ce système se réfléchissent quant à eux sur cette lentille et sur les parois du coffret afin d’être « recyclés » pour finir par sortir dans la bonne direction.

Outre l’amélioration de la directivité du lampadaire, ce système permettrait, toujours selon leurs promoteurs, de bénéficier d’une bien meilleure efficacité énergétique que les systèmes conventionnels avec un gain évalué entre 10 et 50 %.

Ce lampadaire n’existe pour l’instant que sous forme de modélisation numérique mais ses performances devraient être confirmées par la réalisation d’un prototype fonctionnel à l’automne prochain.