Accusé des pires maux par ses détracteurs, le rayonnement radioélectrique des téléphones mobiles voit son blason redoré par une drôle d'application qui consiste à utiliser l'énergie des ondes au voisinage d’un tel téléphone pour alimenter des capteurs biométriques à peine plus grands que des timbres-poste. Comme ces capteurs sont dépourvus de toute (autre) source d’énergie, leur prix de revient est si bas, de l’ordre de 20 centimes d’euro, que l’on envisage même des capteurs jetables, ce qui ne plaira pas aux défenseurs de l’environnement.

Une application est envisagée dans le domaine du sport. À l'entraînement, les athètes sont souvent bardés de capteurs dont les informations pourraient être transmises, en temps réel, sur le téléphone dont le raonnement sert en même temps à les alimenter.

Et comme de nombreux sportifs, amateurs cette fois-ci, font leur jogging en utilisant leur téléphone tactile comme baladeur MP3, pourquoi ne pas l’utiliser également pour afficher les informations délivrées par les podomètres et autres cardio-tachymètres.

Pour une fois, le passage du laboratoire à l’industrie semble rapide car les chercheurs sont en cours de négociation avec des industriels afin de commercialiser les premiers capteurs de ce type dès l’été 2013.