Même si l’on peut aussi programmer en langage évolué des microcontrôleurs à 8 bits , ce sont traditionnellement les circuits à 16 ou 32 bits qui se prêtent le mieux à ce genre d’exercice. Cependant, et même avec des mots de données de cette largeur, dès que le programme devient un tant soit peu complexe,  la quantité de mémoire de programme nécessaire devient si grande que les fabricants s'acharnent à faire toujours plus en ce domaine.

C’est justement ce que propose aujourd’hui Microchip avec les nouveaux circuits PIC 32 de sa gamme PIC32MX5/6/7 qui disposent désormais de 140 Ko de mémoire flash de programme et de 32 Ko de mémoire vive.

Et comme un programme fonctionne rarement du premier coup, l’endurance de cette mémoire flash a été augmentée puisque Microchip nous annonce jusqu’à 20 000 cycles d’effacement ou d’écriture ainsi qu’un mode émulation d’EEPROM amélioré.

Les bus ne sont pas oubliés puisque sont présents Ethernet, l’USB et le bus CAN tandis que l’unité centrale destinée à animer tout ce beau monde repose sur un cœur MIPS32 fonctionnant à 80 MHz d’horloge.

Malgré un prix très abordable eu égard aux performances (de 3 à 5 $ environ par 10 000 pièces) ces circuits ne sont destinés qu’aux professionnels en raison de leurs boîtiers de types BGA, TQFP ou encore QFN, impossibles à souder avec des moyens traditionnels.