Faire passer ses messages via l’impression est la base de la communication. Employer la lumière, des néons par exemple, est déjà nettement plus moderne, mais également un peu kitsch. Le plus efficace serait de combiner les deux, impression et lumière. C’est ce que permet Lightpaper, procédé grâce auquel de la lumière peut être appliquée à n’importe quelle surface ou forme.

Lightpaper, encore à l’étude, est fabriqué en mélangeant de l’encre et de minuscules LED de la taille des globules rouges, puis en utilisant ce mélange pour imprimer sur une couche conductrice. La couche d'encre et de LED est ensuite prise entre deux autres couches. Les LED s’allument lorsqu’elles sont traversées par un courant électrique.
Son concurrent le plus proche est l’OLED, mais Lightpaper a l'avantage d'être bien plus mince. Les Américains de Rohinni affirment que leur technologie peut être utilisée pour diverses applications, comme éclairer une portion de certains produits de consommation, ou fournir des phares automobiles.
La lumière imprimable offre des possibilités et un potentiel d'applications comparables à ceux de l'impression 3D.

Le processus Lightpaper devrait être disponible sur le marché d'ici le milieu de 2015, Rohinni se focalisera d’abord sur les domaines commercial et industriel avant de passer sur le marché du particulier. La société travaille également sur un moyen de s’assurer que les LED soient réparties uniformément sur la surface lors de l’impression. Actuellement, une répartition inégale des LED peut provoquer un chatoiement. Le défi est donc de produire une lumière uniforme en contrôlant étroitement le placement des diodes.