Le fait qu’Elektor a publié d’innombrables montages à microcontrôleur est à la fois cause et conséquence de la popularité des microcontrôleurs. Souvent le composant mis en œuvre est un PIC de chez Microchip, ou un AVR d’Atmel. Parfois c’est un MSP430 de TI ou un HC12 de Freescale.

Microchip et Atmel ont été les premiers à se lancer dans la fabrication des petits µC bon marché, en proposant dès le départ des outils de développement abordables. Historiquement la popularité des PIC et des AVR paraît donc assez logique, mais entre temps d’autres fondeurs sont entrés en lice. La plupart des fabricants de µC offrent désormais des outils gratuits, au prix d’une limitation de la taille de leur code exécutable. Leurs cartes d’évaluation sont bon marché. Pour la famille des MSP430 (mspgcc), il existe une chaîne d’outils GNU Compiler Collection (GCC) gratuite. Avec un peu d’efforts on trouve une chaîne similaire pour le HC(S)12, tandis que le compilateur gratuit SDCC vise autant les 8051 et ses dérivés, produits par la plupart des fabricants de µC, que certains processeurs de Maxim.

 

Quand les nouveaux adeptes des microcontrôleurs font leur choix d’une plate-forme, c’est sous l’influence des informations et des exemples pertinents dont ils disposent, trouvés par exemple sur l’internet ou dans leur environnement professionnel. Une fois embarqué sur une plate-forme, on a souvent tendance à ne plus en changer, par facilité ou pour cause de budget. À en juger par les déclarations de certains aficionados du µC, on dirait même que chez eux le port des œillères est obligatoire.

Ceci nous amène à la question de la semaine : Êtes-vous plutôt PIC ou plutôt AVR ? Pour quel microcontrôleur avez-vous un faible et pourquoi ? Ou peut-être avez-vous les µC en aversion ? Vos penchants nous intéressent !

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