Si ce n'est pas du harcèlement, ça y ressemble : les fabricants de microcontrôleurs, les éditeurs d’outils de programmation et même les grossistes en composants électroniques nous inondent de cartes de développement ou d’évaluation pour microcontrôleurs. Qu'ils souhaitent que nous en parlions dans Elektor est tout à fait compréhensible, et nous leur prêtons volontiers notre concours. Seulement l'usage montre que sans règles, ce jeu-là tourne à la pagaille. Leurs kits vont du plus simple à l'extrêmement compliqué et il est difficile de les traiter équitablement. Il faudrait une procédure standard pour comparer facilement des produits aussi disparates.

 

C'est l’essai récent d’un nouveau kit de Texas Instruments qui nous a permis de mettre au point un nouveau banc d’essai (ou benchmark comme disent les anglophones). Le bilan de cet essai tient en trois chiffres : 30, 95 et 7. Son installation a duré 30 minutes, elle a demandé pas moins de 95 clics et occupe 7 Go sur le disque dur. Un résultat tellement abracadabrantesque que nous avons recommencé l'installation pour vérifier... et obtenu le même résultat.

 

Notre nouvelle procédure calculera donc l'indice de facilité de mise en œuvre d’un kit. Ce qui ne dit encore rien de concluant sur l’utilité de ce kit, mais à quoi bon un kit utile si son utilisation est pénible ? La procédure mesurera le degré de facilité à faire clignoter une LED avec la carte testée. Elle prend en compte l’impact sur l’ordinateur des outils qui soutiennent la carte et le nombre de manipulations nécessaires pour faire clignoter la LED. La mesure est exprimée en helloWorld et elle sera corrigée pour la croissance continue de la puissance de calcul des ordinateurs.


Lisez sur notre blogue sur l'électronique embarquée notre compte rendu sur le nouveau kit de Texas Instruments et découvrez son score helloWorld