La Chine n’est plus à un paradoxe près puisque c’est en effet de ce pays, où tout le monde sait que l’internet est étroitement surveillé, que nous vient une étude consacrée aux liens entre la dépression des adolescents et leur degré d’utilisation (ou faut-il parler d'addiction?) de l’internet.

S’agit-il d’une étude biaisée, téléguidée par les autorités chinoises pour démontrer qu’il ne faut pas abuser de la toile ? On peut en douter puisqu’elle a été retenue et publiée par le très sérieux « Archives of pediatrics and adolescent medicine ».

Cette étude a comparé le comportement d’un millier d’adolescents vivant en Chine, âgés de 13 à 18 ans, ne présentant aucune pathologie mentale préalable, sur une durée de neuf mois.

Ils sont été évalués, sur le plan psychique, au début de l’étude puis, neuf mois après. Les conclusions ont de quoi inquiéter les parents dont les enfants passent beaucoup de temps en ligne. Les jeunes accros à l'internet seraient deux fois plus nombreux à sombrer dans la dépression que leurs congénères moins assidus de la toile.

Même si le bon sens suggère en effet que tout excès est... excessif, une telle étude paraît bien trop vague et à la fois trop normative pour être digne de foi, et ressemble fort à une campagne d'intoxication.


Quelle que soit votre opinion, ne ratez jamais une occasion d'éteindre votre ordinateur et profitez des derniers jours d’été pour vous oxygéner les neurones.