Des chercheurs du Georgia Institute of Technology d’Atlanta (États-Unis) ont mis au point un nouveau processeur analogique configurable consommant mille fois moins qu’un processeur numérique similaire, de surcroît beaucoup plus petit.
 
La nouvelle puce a été baptisée Field Programmable Analog Array (FPAA) system-on-chip (SoC), ou système sur puce à matrice analogique programmable. Elle repose sur une technologie analogique fonctionnant avec des composants numériques. Cette configuration a permis une réduction spectaculaire de la consommation et des dimensions de la puce. Comme les mémoires flash, la FPAA est non-volatile.
 
Selon les chercheurs, cette nouvelle puce analogique à faible consommation peut être utilisée dans autant d’applications que les réseaux logiques programmables (FPGA) conventionnels. Les électroniciens habitués aux FPGA noteront que l’interface de programmation des FPAA ressemble pour beaucoup à celle de leurs homologues numériques. La différence la plus notable se situe au niveau de la consommation : quelques milliwatts pour les frugaux FPAA analogiques, contre un watt ou plus pour les gloutons FPGA. [HM]