Haut comme 3 pommes, aussi léger qu’un nourrisson (3 kg), Poppy est l’un des premiers prototypes de robot humanoïde imprimable en 3D, en majeure partie distribuable sous licence libre. Il a été conçu par une équipe de chercheurs du laboratoire Flowers de l’INRIA pour l’étude notamment de la gestuelle des automates ou des robots androïdes.

Son logiciel, configurable grâce à la bibliothèque PyPot, permet de commander via USB 2.0 les 25 actuateurs qui permettent au robot de se déplacer. Sa « colonne vertébrale » autorise des mouvements coaxiaux à 5 degrés de liberté. Il sait donner l’accolade et fait, paraît-il, des pirouettes. 

 

Pour les composants matériels, Flowers a prévu une distribution de type Creative Commons By-CN-SA : quiconque souhaite exploiter les instructions de montage du robot doit spécifier les modifications éventuelles, n’en faire aucun usage commercial, ni vendre de produits basés sur Poppy. 

Poppy a un alter ego, également imprimable, nommé Jimmy, le robot du XXIe siècle, présenté par Intel lors du récent Maker Faire. Cette génération de robots fera-t-elle éclore l’écosystème nécessaire aux applications interactives et aux systèmes multiagents ? On dit que Jimmy devrait arriver chez les particuliers au printemps 2014.