C’est samedi dernier, le 21 novembre, au cours de la journée de rencontre ElektorLive! à Eindhoven (Pays-Bas) qu'a eu lieu la cérémonie de remise des distinctions de la Fondation Elektor. Au cours des dernières semaines, la rédaction internationale d’Elektor s'est penchée sur les dossiers des personnes et des sociétés proposées, pour désigner finalement celles qui méritaient le plus un trophée. La sélection finale ne prend pas seulement en considération le degré de connaissance, mais aussi la mesure dans laquelle les candidats ont, au moyen de l’électronique, apporté ou apportent encore une contribution particulièrement bénéfique à la communauté.

C’est d'ailleurs une attitude qui se retrouve chez tous les gagnants. Chez Peter Hossfeld par exemple qui, lors des inondations catastrophiques de 1953 aux Pays-Bas, a réussi à construire un émetteur de détresse. Mais aussi au sein de l’organisation DigitalSTROM (Suisse) qui met son savoir-faire technique en matière de circuits intégrés au service de l’économie d’énergie dans les appareils ménagers. Chez Fatma Zeynep Köskal (Turquie) dont le réseau social et l’enthousiasme persévérant ont une signification considérable pour ses étudiants et son pays. Et chez Bart Huyskens (Belgique), qui en faisant entrer les robots dans le cursus de ses étudiants, a suscité un intérêt tel que le nombre des inscriptions dans les filières techniques a considérablement augmenté.

L'objectif que s’est assigné la Fondation Elektor est de conférer notoriété et soutien à des projets et à des personnes dont le rôle en faveur de la technique et de l’électronique est hors du commun.