Un robot, ce n’est pas nécessairement de la ferraille plus ou moins androïde. Nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer ici d’autres types d’engins, notamment ceux qui sont capables de se mouvoir dans l’eau. 

L’évolution technologique va vite et le sujet du robot-poisson autonome recouvert de caoutchouc, capable de manœuvres sous-marines complexes, redevient d’actualité avec des modèles susceptibles d’ouvrir la voie à une nouvelle génération de robots plus flexibles et plus habiles. 

Les progrès effectués dans ce milieu très particulier qu’est l’eau pourront servir ailleurs. L'inspection de conduites impose au robot un parcours qui comporte des virages et des torsions compliqués, plus facile à négocier s’il est conçu pour offrir une grande souplesse comme ce modèle du Massachussetts Institute of Technology.

Concevoir un robot nageur, souple et léger, autonome et performant, reste un immense défi. Le poids des ordinateurs de bord impose des compromis entre dextérité et autonomie. 

Le poisson robotique du MIT emprunte la voie biomimétique : l’essentiel du poids d’un vrai poisson, crâne et cerveau, est en tête, tandis que le reste du corps est léger et flexible. S’inspirant des organismes aquatiques, ses créateurs ont copié la musculature des poissons pour concevoir un robot à la fois souple et intelligent.  

Ce robot-poisson s’est montré si convaincant que son prototype sera amélioré, notamment pour effectuer des relevés, puis il sera mis sur des missions biologiques en eau peu profonde, comme un récif de corail, pour le faire interagir avec de vrais poissons et recueillir des données.