Largement utilisées il y a encore quelques années sur nombre d’appareils photos numériques de milieu et de haut de gamme, les cartes mémoire Compact Flash ont peu à peu laissé la place aux cartes SD.

L’avantage en terme d’encombrement est évident, puisque les SD sont environ moitié moins grosses à capacité identique. Il n’en est pas de même pour ce qui est de la vitesse de transfert des données !

Il se pourrait donc bien que, dans un avenir assez proche, les Compact Flash fassent un retour en force, au moins dans le monde de la photographie professionnelle ou du réflex numérique de haut de gamme, sur lesquels la vitesse est un critère essentiel pour la capture vidéo. Cette fonction est un élément non négligeable de l'intérêt de ces appareils. En effet, le fait de disposer d'objectifs interchangeables ouvre aux vidéastes des horizons jusqu'alors réservés aux grosses caméras professionnelles.

 

L’américain SanDisk l’a bien compris et propose de faire évoluer les spécifications d’interface de ces cartes pour augmenter leur débit à 500 Mo par seconde en implantant, à la place de leur interface parallèle ATA actuelle, un lien de type PCI express semblable à celui que l’on trouve sur les cartes mères de PC.

Un bienfait n’arrive jamais seul : la capacité de ces nouvelles cartes pourrait atteindre, à terme, les 2 To tandis que des mécanismes de gestion intelligente de l’alimentation y seraient également intégrés.

Tout cela n’est bien sûr pas pour tout de suite mais, lorsque l’on sait que SanDisk, numéro un mondial de ce type de mémoire, s’est associé à Nikon et Sony pour établir de telles spécifications, force est de constater que tous les ingrédients sont réunis pour que le projet aboutisse.